L'expérience Pokeball / Burger

burger
Capture

Voici une expérience que vous pourrez très facilement reproduire chez vous.

L’objectif de l’expérience est de mesurer la différence de vitesse de repas pour une même personne et pour deux plats de quantité similaires en poids, en calories, en volume, en consistance, pris l’un avec la main, l’autre avec des baguettes. Les deux repas sont chronométrés et les bouchées sont comptées.

Burger contre Pokeball

Selon vous, où seront les différences, où seront les similitudes  dans les mesures obtenues ?

pokevsburger

Cette expérience met en lumière plusieurs points :

1 ) Il existe deux vitesses différentes : la vitesse du geste et celle de l’ingestion des calories.

2 ) La vitesse du geste est un invariant. Poids 219 g = 203 g Calories Outil 257 kcal = 257 kcal Vitesse geste 3,6 bouchées / min 3,5 bouchées / min Bouchées 9 bouchées en 2 min 30 x 3 28 bouchées en 7 min 10 Vitesse calories 103 kcal / min x 3 36 kcal / min 46

3 ) Les bouchées sont trois fois plus grosses à la main qu’avec des baguettes. 

4 ) La vitesse d’ingestion des calories est trois fois plus rapide à la main qu’avec des baguettes.

Cette première étude a le mérite de mettre en valeur un effet possible des outils pour manger (baguette / main) sur le rythme auquel nous ingérons des calories. Et je dois dire que je trouve ce résultat spectaculaire.

D’accord, il existe un effet manifeste à l’échelle d’un repas, pour quelques personnes. Mais cela se répercute-t-il sur une durée plus longue, et sur plus de personnes ? Passons donc sur une solution de données à grande échelle. Il existe un organisme international, l’OCDE (Organisation de Coopération et d’Études Économiques), dont les pays membres sont relativement comparables, dans le sens où ils sont tous des pays développés avec un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. L’OCDE produit des données sérieuses, actualisées régulièrement, et partagées de façon très claire sur leur site internet. L’OCDE s’intéresse aux sujets de santé publique, et notamment au surpoids et à l’obésité. Ces données font l’objet de rapports qui alimentent les institutions internationales et les grands décideurs publics. Vous trouverez ces données consultables en ligne et en téléchargement sur le site de l’OCDE.

Ci-dessous, une liste de 34 pays « comparables » membres de l’OCDE pour lesquels nous allons comparer les données d’obésité (IMC > 30), en 2015, pour la population des plus de 15 ans. Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chili, Corée, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hollande, Hongrie, 47 Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Lituanie, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Portugal, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Turquie, USA

 

taux-obesite

C’est un fait :

− Les pays qui utilisent préférentiellement la main pour manger ont la plus forte prévalence d’obésité.

− Les pays qui utilisent préférentiellement la baguette pour manger ont la moins forte prévalence d’obésité.

− Les pays qui utilisent préférentiellement la fourchette pour manger se retrouvent avec une proportion moyenne d’obèses.

− La proportion d’obèses se situe dans un rapport considérable de 1 à 10 entre le pays le moins touché (Japon), et le plus touché (USA).

Bien sûr, vous l’aurez compris, nous privilégions la piste de l’outil des habitudes alimentaires comme responsable majeur de cet état de fait. Cette piste est particulièrement troublante, car elle est simple et explicable. Cerise sur le gâteau, les résultats s’alignent parfaitement, sans aucune fausse note. L’approche que nous proposons, bien que rigoureuse, de bon sens, n’est pas encore une preuve scientifique en tant que telle. Disons que ce chapitre déroule une interprétation basée sur des faits représentatifs, qui a une probabilité très importante d’être juste puisque toutes les données sont cohérentes. Il s’agit de ce que l’on nomme un raisonnement inductif. Il n’est pas encore prouvé que les outils pour manger sont les coupables principaux de la prise de poids. Il faudrait pouvoir les isoler spécifiquement dans une expérience à grande échelle, ce qui est impossible dans la pratique. Il existe bien sûr possiblement d’autres pistes d’interprétation possibles pour contribuer à la fabrication de l’obésité. Par exemple, les politiques publiques qui sont différentes. Elles incluent de nombreux sujets comme la cantine, les messages sanitaires, les taxes. L’alimentation qui est, elle aussi, différente selon les pays. Mais vous remarquerez que ces pistes d’interprétation ont été largement déjà identifiées, exploitées et traitées par la puissance publique, avec un résultat mitigé, comme on le sait. Disons également que nous allons aussi proposer une explication cohérente de ces résultats. L’outil aide à saisir les aliments. Il peut les pincer (baguette), les piquer (fourchette / baguette), les porter (fourchette / baguette). Il permet d’affiner la relation à la nourriture en étant plus précis et plus subtil dans la sélection des aliments qui seront présentés à la bouche. Accessoirement, il permet également de tenir une distance entre les mains et la nourriture, ce qui favorise l’hygiène du repas et prévient les brûlures. Mais surtout, l’outil agit sur des critères de consistance, de quantité, de transformation, qui ont été scientifiquement évalués, chacun de manière indépendante, par la recherche médicale comme facteur de risque d’obésité. Impossible de manger du burger avec une baguette ! L’outil conditionne aussi sa destination dans le sens où les aliments sont plus ou moins adaptés à être entrepris par l’outil. L’homme choisit aussi sa nourriture en fonction de ce qui sera compatible avec son outil. Et lorsqu’il utilise l’outil, il consomme sa nourriture de façon différente. En l’occurrence, les critères de dureté, de quantité par bouchée et le niveau de transformation des aliments sont influencés par la nature de l’outil qui sera utilisé. La consistance parce qu’il est impossible de manger des aliments mous avec une baguette et que, pour les saisir, il vaut mieux qu’ils soient suffisamment durs. La quantité parce que des baguettes saisissent par bouchée des plus petites quantités qu’une fourchette qui saisit des plus petites quantités que la main. La transformation des aliments, parce que les aliments transformés ont été pensés pour se manger à la main, voir à la fourchette, mais ne sont pas pensés pour être mangés à la baguette. On comprend donc qu’en multipliant l’action de ces trois critères, de consistance, de quantité et de transformation qui sont chacun indépendamment à risque, l’usage de l’outil démultiplie les risques, en multipliant au cube ces facteurs de risque. Ceci explique cela. Finalement, je m’étonne que le débat public ou scientifique ne tire pas plus les fils de cet état de fait : l’obésité se développe plus dans les pays dits « à main » qu’ « à baguette ». Et, comme le montre cette expérience, le risque de consommation de calories ne tient peut-être pas seulement ni tant à la qualité des aliments qu’à l’outil utilisé pour les consommer.

En France, ce constat est exploitable. Il vaut mieux manger à table plutôt qu’à emporter. Et si vous consommez à emporter, privilégiez les plats qui se mangent avec des couverts plutôt qu’à la main.

Cet article a été rédiger par Slow Control le spécialiste des fourchettes intélligentes qui aide à manger lentenement facilement et efficassement. 

 

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