Moins de nourriture consommée, Moins de CO2

Baisser ses émissions de CO2 en mangeant plus lentement

Allons droit au but : comme nous l’avons vu, manger vite veut dire consommer plus de nourriture. Et consommer plus de nourriture, veut dire, par la chaîne de travaux nécessaires à rendre cette nourriture disponible, au final créer plus d’émissions de CO2.

Chaque geste compte. Il est possible à son échelle de baisser ses émission de CO2 par le fait de baisser la nourriture consommée. Il suffit de manger plus lentement. Manger vite entraîne une surconsommation qui elle même génère plus d'émissions de CO2 et plus de ressources naturelles disponibles utilisées inutilement qui sont en sorte de gaspillage alimentaire puisque cela finira par le biais de la digestion évacué par les voies naturelles.

Vous avez saisi le raisonnement et vous pensez probablement que je tire un peu sur la corde. Tentons une estimation de la baisse d'émission de CO2 qui va intervenir en mangeant plus lentement, en consommant moins de nourriture:

• -11 % de baisse de consommation, voir plus (-20 %) si vous êtes un mangeur très rapide
• consommation de nourriture = 20 % de vos émissions de CO2 *
• soit - 2,2 % de vos émissions de CO2
• Emission moyenne de CO2 en France = 12 Tonnes*
• Baisse d'émission de CO2 estimée à - 250 kilos CO2 / an

A titre de comparaison,

l'adoption massive du solaire pourrait baisser de 10 % à 20 % les émissions de CO2

l'adoption massive de l'éolien pourrait baisser de 10 % les émissions de CO2

Et ce pour des investissements massifs. On voit donc bien que nous tenons là une solution économique qui permet de faire une part significative du travail de transition écologique (2% à 3 %) avec un déploiement facile.

Meilleure gestion des ressources

Finalement, par un geste très simple, pour un coût minime, il est possible d'agir pour la planète en protégeant les ressources (en diminuant sa consommation), pour l'atmosphère (en diminuant les émissions de CO2), pour l'eau (en diminuant le traitement des eaux usées), pour votre portefeuille (en diminuant vos dépenses quotidiennes en nourriture), en diminuant vos risques santé (par une meilleure digestion, un meilleur métabolisme).

Qui dit mieux !

Actuellement cette approche peut sembler un peu futuriste car la question de la transition écologique est principalement vue par le prisme de l'énergie, et à travers la responsabilité des fournisseurs primaires. Mais si il existe des solutions, comme dans notre cas, ou le consommateur final, qu'il soit un individu ou un grand groupe (par exemple dans le domaine de la restauration) peut avoir facilement et efficacement avoir un impact. Alors il est à parier que ce genre de solution trouvera sa place sous cette approche. Cela est simplement une question de temps.

*Source bonpote.com